Optimiser votre stratégie social medias grâce au Dark Social
Optimiser votre stratégie social medias grâce au Dark Social
Le partage que vous voyez sur des sites tels que Facebook et Twitter n’est que la partie visible de l’iceberg «social». Nous sommes impressionnés par son échelle car elle est facile à mesurer par les spécialistes du marketing.
Mais 63% des internautes préfèrent partager un contenu sur le dark social plutôt qu’en public. Il serait pourtant une erreur d’ignorer l’importance du dark social dans votre strategie marketing.
Le Dark social: c’est quoi?
Dark Social peut sembler effrayant, mais dans sa forme la plus simple, ce n’est qu’un terme utilisé par les spécialistes du marketing numérique pour désigner le trafic qui a visité un site Web à partir d’une source inconnue. Cela inclut souvent des liens partagés via des applications de messagerie, des messages texte et des e-mails. Ce réseau émerge dès lors qu’un internaute, tout particulièrement parmi les millenials et la generation Z, souhaite partager des informations non pas avec l’ensemble des membres du réseau, mais uniquement avec des personnes de son choix (collègues, famille…).
Certains canaux de trafic Dark Social sont:
- Applications de messagerie : Direct DMs, WhatsApp, WeChat et Facebook Messenger
- Courriel : Gmail, Yahoo!, Hotmail, etc.
- Native Mobile Apps : Facebook, Instagram
- Navigation sécurisée
Le dark social offre une forte opportunité marketing
Selon les données de RhythmOne, 84% des actions se produisent via un réseau social sombre, seulement 16% est visible, Cela signifierait que vous basez votre budget publicitaire sur seulement 16% de ce qui se passe réellement – ce n’est pas une excellente idée. En effet, dans un échange privé, un internaute ne cache pas ses centres d’intérêt et n’hésite pas à révéler ses attentes. Atteindre le dark social est une occasion d’obtenir des informations plus fiables sur le comportement des consommateurs, de mieux détecter leurs besoins et par consequent de mieux affiner leurs strategies.
Le dark social est certainement un domaine de potentiel pour les marques, et les spécialistes du marketing devraient commencer à en tirer parti là où ils le peuvent. La plus grande partie de cela consiste à vous assurer que vous avez accès aux bonnes données. Vous ne pouvez prendre des décisions éclairées sur où dépenser votre argent que si vous savez ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
La data provenant du dark social peut donner une représentation détaillée des intérêts des consommateurs, si elle était exploitée : des informations qui sont primordiales pour aider une entreprise à toucher – et adresser – l’ensemble de son audience.
L’une des pistes suivies par les marques consiste à tracker leur audience sur le dark social grâce à des URL raccourcies comme Bitly ou Owly. L’exploitation des informations ainsi obtenues permet naturellement d’optimiser leur CRM (gestion de la relation client) et d’accroître leur ROI. Les marques peuvent aussi améliorer leurs boutons de partage comme Sharethis pour determiner si les lecteurs partagent leur contenu via email, application de messagerie ou textos.
Le dark social, le secret pour une relation client optimisée
Une grande tendance en ce moment est de proposer des endroits privés et exclusifs sur les réseaux sociaux. Objectif : privilégier l’échange bienveillant, proposer du contenu unique et premium et partager des intérêts communs.
Une petite révolution pour les campagnes de social marketing qui n’ont plus qu’à réviser leurs stratégies. Le dark social doit s’inscrire dans la ligne éditoriale même, en postant des contenus partageables et specifiques. Proportionnellement à ce que l’on vient d’évoquer, si un article a été partagé plusieurs fois sur les réseaux sociaux en public on peut estimer qu’il a été partagé encore plus de fois sur les canaux dits « dark ».
Afin de pouvoir quantifier ces actions de partage on peut conseiller d’ajouter des widgets de partage sur les sites (par e-mails ou simplement pour récupérer le lien). Les raccourcisseurs de lien permettent aussi de suivre la circulation de votre contenu pour comprendre si une thématique est davantage partagée en privé qu’en public.